Rose Éternelle d’Ophélie Duchemin

Auteur : Ophélie Duchemin
Date de parution : VF : 2020
Genre: Fantasy/Romance – Page : 516
Commencé le: 04/07/2021 – Fini le : 16/07/2021 – En : 12 jours

Quatrième de couverture:

Trahison.

Complots.

Voilà que le destin guide les pas de Méliane aux pieds de la Mérilara, ce mystérieux arbre couvert de roses, protecteur et gardien d’une famille royale déchue.

Dans l’ombre, rode la Bête, monstrueuse et redoutable, que Méliane devra apprivoiser pour sauver les siens.

« Il ressemblait à un prédateur. Dangereux, sauvage et il était aussi autre chose. Quelque chose d’indéfinissable. »

Mon avis:

La couverture de cet œuvre est très visuelle, on y voit une femme en robe jaune et couché sur ce qui semble être un tapis de roses. Cette image fait immédiatement penser à Belle dans la Belle et la Bête de Disney, parce qu’il y a principalement ses attributs, la robe de bal doré, les cheveux bruns et surtout les roses qui représentent à elles seules l’œuvre cinématographique, mais aussi l’œuvre littéraire que je présente. Le titre se situe en bas de la couverture, dans une écriture qui peut paraître majuscule et dont le « o » est une rose. La quatrième de couverture montre en quelque sorte la fin du buisson. Le résumé comporte trois polices d’écritures différentes, la première raconte la synopsis, la deuxième peut penser à une phrase d’accroche du livre et la dernière est une citation d’auteur pour montrer la qualité de l’histoire. La synopsis montre deux choses, d’abord qu’il y a un complot contre le royaume dans lequel vit Méliane et une histoire d’amour entre celle-ci et une mystérieuse bête.

Rose Eternelle commence par une préface, puis un prologue. Puis le livre se découpe en quatre parties de 37 chapitres qui se termine par un épilogue. Le point de vue est un point de vue omniscient, nous suivons particulièrement le personnage de Méliane, cependant il y a quelques chapitres qui sont du point de vue omniscient, mais qui suivent d’autres personnages, comme la « bête » ou encore les « méchants » de l’histoire. 

Ce roman est une réécriture de l’histoire de la Belle et la Bête. En effet on commence l’histoire avec un prologue où l’on apprend des choses sur la famille royale sans savoir en quoi ils sont importants à l’histoire. Il se trouve que si on connaître la Belle et la Bête on sait immédiatement qui est la Bête, mais Méliane, bien sûr, n’en sait rien. Puis l’histoire commence quelques années après les évènements du prologue. C’est à ce moment que l’on commence à apprendre des choses sur le personnage principale, par exemple que sa mère est décédée. Les péripéties s’enchaînent et rapidement on a la rencontre entre la Bête et la jeune femme qui devient « prisonnière ». Bien évidemment, on est sur un Happy Ending, donc forcément, cela finit bien entre Méliane et le prince. Dans ces péripéties, on peut rapidement se rendre compte que qu’il y a des ennemies du Royaume, mais aussi que Méliane à des ennemis.

Le premier personnage principale Méliane, est la fille d’un marchant qui envoie par bateau des objets issus de ce pays vers les pays voisins qui en échange leur envoie des biens de leur pays. C’est un homme qui a eu deux filles et un garçon, les deux filles sont comme le jour et la nuit. Méliane est vraiment aimé de beaucoup d’homme, notamment du fils de celui qui contrôle la ville. Pourtant celui-ci ne l’intéresse pas et c’est à cause de lui et de ses fréquentations qu’elle finit par s’enfuir et que son père se fait tué et son frère et sa soeur sont retrouvés prisonniers. C’est un personnage fort, qui n’hésite pas à tenir tête au prince, malgré qu’elle le fait qu’elle ne soit rien pour lui. J’ai adoré ces tirades, que ce soit pour le prince ou pour les autres, elle est pour moi de la même trempe qu’une Elizabeth Bennet. J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur le personnage, et j’ai adoré les retournements de situations qui l’entoure.

Le deuxième personnage principal est le prince, qui a été transformé par magie en bête et qui (comme dans la belle et la bête) doit être aimé pour se retransformer en humain. C’est un personnage très intéressant, on ne le voit qu’à travers les yeux d’un autre personnage, sauf quand Méliane disparaît. C’est à ce moment là qu’on le suit sur quelques pages. La relation qu’il a avec Méliane est digne de celle de la Belle et la Bête ou d’Elizabeth et Darcy, c’est dans un premier temps un « amour-haine » puis un amour tout court.

Les antagonistes sont vraiment très nombreux, notamment d’une part, certains sont des ennemis du royaume voisin et d’autres part, suite à la déchéance qu’à vécu la famille royale, il y a aussi des ennemis dans le royaume. Au sein même des nobles du pays. Il y a aussi des ennemis, mais je ne m’étalerais pas dessus parce que c’est assez surprenant d’un certain point de vue et que je veux laisser le suspense.

La thématique principale reste la réécriture, effectivement on voit clairement l’inspiration du conte de la Belle et la Bête dans l’histoire. La deuxième thématique est la magie, on la voit dans le prologue, mais surtout dans l’histoire et autour du personnage de Méliane (elle est sauvée par une Elémentaire de l’eau par exemple). Ou encore par la Mérilara, l’arbre couvert de rose magique. Et enfin la thématique de la malédiction, une malédiction qui touche le prince mais aussi la mère du prince et l’ensemble du royaume dans un sens. L’ambiance est entre mystère et meurtre, entre amour et jalousie.

Pour moi cette lecture a été dans un sens mitigé, j’ai adoré la totalité du livre sauf les derniers chapitres. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que tout dépend s’il y a une suite ou pas. En effet, l’une des premières phrases du résumé est « Trahison, Complot ». Autant dire que ça annonce à la couleur, on va être dans une situation ou quelqu’un veut tuer quelqu’un et effectivement c’est ce que l’on a jusqu’à ce que la malédiction soit brisé. A ce moment là, on ne parle plus d’un des autres pays qui veut envahir et tuer le Prince. Est-ce délibéré parce que un pays voisin à porté assistance et qu’ils ont abandonné ou est-ce qu’il y aura une suite avec une guerre au porte du livre? J’ai trouvé que la résolution de l’histoire était trop abrupte, Méliane brise le maléfice et soudainement le paix revient, plus de guerre et tout va bien. Quand on m’a annoncé complot trahison et dans un sens guerre (inséré insidieusement dans le livre) je m’attendais réellement à avoir une guerre ou au moins savoir qui est l’homme qui voulait récupérer le royaume de Méliane, mais nous n’avons rien de tout cela. Donc j’ai adoré l’histoire, mais j’aurai aimé avoir un petit peu plus et j’espère qu’il y aura un deux pour en savoir plus sur les pays voisins et comment ils vont faire pour que les liens avec les autres royaumes soient au beau fixe. Mais à part, ça, l’histoire est géniale, on a l’amour, l’amitié, les retournements de situations, on a vraiment de tout et c’est ce qui en fait une très bonne lecture. C’est vraiment une superbe réécriture du conte de la Belle et la Bête parce qu’on a tout ce qui fait de la Belle et la Bête, la Belle et la Bête. C’est-à-dire que l’on a une paysanne qui se comporte plus comme une noble qu’une noble, on a un prince torturé et transformé par un maléfice et surtout de l’amour qui arrive après bien des péripéties et qui sauve le prince vraiment aux dernières moments. Mais il y a tout de même quelques singularité qui en font un livre différent d’une simple réécriture, c’est ça qui donne un cachet à ce livre. Si je devais le conseiller à quelqu’un, je dirais que c’est un livre intéressant à lire, une réécriture par le fond mais une vrai œuvre à part par la forme. Qu’il ne faut pas hésitez à se jeter dessus et à apprécier chaque page.

Les Avis des Internautes:

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